France - Bosnie: Pas de quoi pavaner..

Publié le par footbook

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Complètement à la rue pendant plus d'une heure, la France a profité d'un cadeau de Spahic pour arracher sa qualification sur pénalty. La Bosnie, largement supérieure hier soir, ira en barrage.

C'est bien connu, le Slave est truqueur. Alors quand les bosniens arrivent en France soi-disant la fleur au fusil, on y croit qu'à moitié. Surtout quand on voit le stade de France. 15000 derrière leur pays, sachant que l'occasion est trop belle d'écrire l'histoire sportive de la Bosnie. La victoire est obligatoire pour éviter les barrages et les hommes de Susic n'attendent pas bien longtemps pour entrer dans le vif du sujet.
Après moins de 10 minutes, les bosniens ont plus de 70% de la possession du ballon et après 20 minutes, tiré 7 fois. Du jamais vu pour un adversaire à Saint Denis.
Pendant ce temps, la France ne voit absolument pas le jour. Repassés en 4-5-1 avec M'Vila-Cabaye-Nasri au milieu et Menez-Malouda-Remy devant, les bleus ont toutes les peines du monde à garder le ballon. L'équipe est gênéé par le pressing haut de la Bosnie mais aussi paralysée par la peur de mal faire, jurisprudence Irlande. Bande de fiottes.  

Du petit lait pour le trio Misimovic-Pjanic-Dzeko qui n'en demandaient pas tant et qui, sur chaque offensive, fait de la défense française sa chose. Il faut dire que les trois stars du pays sont aidés par leurs joueurs de l'ombre, Medunjanin en tête. Tactiquement et techniquement, il n'y a pas photo entre les deux équipes. Et c'est un miracle si la Bosnie n'a pas ouvert le score après une demie-heure. Bon, parlons de mauvais choix plus que de miracle, Dzeko ou Lulic manquant de lucidité quand il le fallait. Mis à part sur cette incursion solitaire de Remy où le marseillais a encore couru plus vite que le ballon, la France ne pèse absolument pas sur le jeu et se fait complètement mangé. Et c'est sans surprise que Dzeko va délivrer les siens juste avant la mi-temps sur une action en pivot de grande classe. Contrôle orienté, frappe pied droit brossé ras le poteau. Un modèle du genre sur lequel M'Vila pour ne pas avoir empêché le coup-franc rapide puis Rami baisé sur le contrôle comme une vulgaire prostituée de l'Est ont leur part de responsabilité.
Il n'y a rien à redire tellement le score à la mi-temps est imparable. Il faudra 'y prendre autrement ou espérer une faille adverse pour revenir au score et s'éviter de nouveaux barrages...
Cette équipe de France se retrouve face à son premier vrai test depuis la prise en main de Laurent Blanc et il ne lui reste plus que 45 minutes pour montrer ce qu'elle a dans le ventre. Et au vu, de la premère période, il n'y a pas de quoi se montrer confiant.
Ni au vu des premières minutes de la seconde d'ailleurs. Le match est reparti sur les mêmes bases avec une équipe bosnienne qui s'installe dans le camp français et profite des espaces pour enchainer des combinaisons à faire perdre son béret à Clément d'Antibes le fameux supporter et son coq (qui a du être changé depuis le temps). On est plus proche du 0-2 que d'une égalisation. Le tableau est tout de même un peu moins noir, la France profite enfin de la fatigue adverse pour s'immiscer un peu plus dans la moitié adverse, avec l'aide de Menez tout en percussion ou d'Evra qui se décide enfin à monter aider après plus de 7 ans en bleu. Mais c'est surtout par le coaching de Lolo que la différence va se faire. L'entrée de Martin à la place d'un Cabaye  en grande difficulté va une nouvelle fois permettre aux bleus de poser leur jeu. Et si les bosniens sont plutôt à l'aise pour courir avec le ballon, ils le sont bien moins pour courir derrière. Après deux coup-francs et quelques centres plus ou moins dangereux, la France va trouver son salut par l'intermédiaire de la bêtise de Spahic. Alors que le capitaine bosnien a le contrôle de la balle, l'ancien montpelliérain se la fait reprendre par Nasri et ne trouve rien de mieux que d'essayer une vulgaire prise de judo pour la récupérer. Teddy Riner like this. L'arbitre moins puisqu'il n'hésite pas à siffler pénalty. Samir et son booty surdimensionné (quon renierait moins sur sa chère Tatiana Golovin) ne se font pas prier. La suite est tout écrite. La Bosnie est K.O et la France en profite pour tenter d'en inscrire un deuxième. Mais faut pas pousser mémé dans les orties, avoir égaliser, au vu du match, c'est déjà rudement bien.

La France se qualifie donc directement pour l'Euro 2012 grâce à son match nul bien heureux. Sans gloire, sans éclat, comme à l'image de son parcours dans ces qualifications. Mais l'essentiel est ailleurs comme on dit et l'équipe de France a maintenant huit mois pour se préparer à éviter le pire en Pologne-Ukraine.  



LES JOUEURS

.L'homme du match est sans aucun doute Dzeko. A lui seul, il aura foutu la pagaille dans la défense française, ponctué d'un magnifique but. Il aura bien été secondé dans sa tâche par Misimovic et Pjanic, les deux meneurs de jeu qui auront sublimé la partie par leur vision de jeu et leurs techniques au-dessus du lot. Côté français, la satisfaction se nomme Menez, l'ailier parisien aura mis du temps à rentrer dans son match mais ses percusssions ont fait un bien fou à l'équipe.

.Pour ce qui est de l'homme hors du match, la palme revient à Spahic. Un peu cruel certes car le capitaine a livré une bonne partie mais son intervention sur le pénalty coûte aussi chere qu'elle est conne. Petit mot pour la paire Rami-Abidal à la rue et aussi pour M'Vila, complètement à côté de la plaque, ce qui est rare pour être souligné. Le cap n'a donc pas été passé.


ALEKS

Publié dans Equipe de France

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