Real Madrid - Lyon : La marche était trop haute

Publié le par footbook

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Le Real Madrid a enfin réussi à vaincre ses vieux démons : se qualifier en quart de finale (ce qui n'était plus arrivé depuis 2004!), et battre l'Olympique Lyonnais pour la première fois. L'exploit n'a donc pas eu lieu pour des lyonnais tombés sur une équpe madrilène bien loin de son niveau de l'an dernier.


Le constat est le même que pour Marseille. Et le même pour les clubs français depuis toujours. Cette impression de ne pas tout faire, de ne pas être si mauvais que ça et de sortir par la petite porte. Peut être même que l'OL a fait un peu mieux que son compère marseillais, plus habitué à cette exigence de haut niveau et quoiqu'on en dise, mieux armé techniquement. Sauf que le Real Madrid n'est pas le moche Manchester de cette cuvée 2010-2011 et que son principal point fort est depunir dès qu'il en a l'occasion. 3-0 c'est cher payé mais pas tant que ça à la fois. Il est difficile de penser que Lyon pouvait véritablement faire mieux, déjà que le match nul de l'aller était assez flatteur.

Mais en plus d'un écart de classe déjà important à la base, Lyon a aussi pris une fessée parce que certains éléments ont joué en leur défaveur parmi lesquels:
PUEL. Laisser son meilleur joueur actuel sur le banc (Gomis) est une faute professionnelle. Surtout que le profil de déménageur de l'ancien stéphanois aurait certainement posé plus de problèmes à la défense centrale adverse que le dézonage de Lisandro. Et son entrée en jeu l'a prouvé puisqu'il est le seul lyonnais à avoir cadré (deux fois).
Gourcuff. Passer de chouchou des médias français et "nouveau leader technique de l'"quipe de France" à celui de pestiféré c'est vraiment dur. Mais quand on voit ce qu'il fait depuis le début de saison et hier soir notamment, on ne peut pas non plus le passer sous silence. Certainement sur-côté il y a deux ans et c'est ça qui fait le plus mal.
Cris-Lovren, sans aucun doute la pire charnière centrale de l'OL depuis Jacek Bak-Florent Laville. Quand Lyon n'avait pas gagné le moindre championnat quoi.

Le Real n'en demandait pas tant et n'a pas eu à forcer son talent. Même si Lloris a sauvé la maison en début de match, les madrilènes n'ont pas douter et vite su prendre l'ascendant sur leur adversaire. Aucun joueur n'est sorti du lot mais aucun n'est passé à travers non plus, tous jouant àun niveau suffisant pour passer l'obstacle lyonnais sans problème. Benzema marque une nouvelle fois et surfe sur sa bonne vague actuelle.Et quand on voit l'entrée cataclysmique d'Adebayor, on peuts'imaginer qu'il va connaître une fin de saison plutôt tranquille. Ah oui, pour terminer sur une bonne note: pepe est une grosse pute.


PS: Petit paragraphe sur le match Chelsea-Copenhague qui n'a pas été un si mauvais match que le score le laisse penser. Les londoniens ont beaucoup vendangé, surtout en premère mi-temps mais peuvent aussi être heureux du sort du coup franc de N'Doye qui a terminé sa course sur le poteau et qui aurait pu changer bien des choses s'il avait fini dans la lucarne de Cech.

Publié dans Champion's League

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